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vendredi 1 janvier 2016

L’Asie de l’Est dominera le monde de demain : 10 raisons


Les pays de « l’Asie de l’Est », Chine, Corée, Japon, Mongolie, Taïwan, Viêt Nam et Singapour, occupent encore assez peu le devant de la scène médiatique, toute concentrée sur nos propres crises ou sur l’affrontement très voyant entre nous et l’islamisme.

Comme toujours, ce sont les changements discrets qui peuvent se révéler décisifs, loin du retentissement bruyant des premières pages. Beaucoup voient dans l’Asie de l’Est une force émergente mais confuse, faisant peu parler d’elle, ayant sans conteste une grande influence, mais vouée éternellement aux seconds rôles.

La majorité qui reste dans ce sentiment ne perçoit pas les changements de fond qui sont en cours. L’objet de ce texte est de montrer que contrairement aux impressions confuses et lointaines, des signes clairs annoncent que c’est l’Asie de l’Est qui tiendra les commandes du monde civilisé dans les décennies qui viennent. J’ajoute que je n’y vois nullement une menace, mais que cela ne serait en sorte que justice si le monde occidental poursuit la déliquescence qui est la sienne.

Pendant que nous nous perdons dans les affrontements les plus voyants et les plus bruyants, des forces discrètes travaillent et progressent. L’erreur serait de croire que dans l’affrontement actuel entre l’occident et l’islamisme, c’est l’un des deux protagonistes qui l’emportera. L’issue la plus probable est que c’est la troisième force de l’Asie de l’Est qui s’imposera, laissant les deux destructeurs s’entre-déchirer jusqu’à perdre l’essentiel de leurs forces.

Ceci n’a rien d’étonnant. Ne sachant précisément plus faire la différence entre la destruction et le combat, n’étant pas du tout assez fermes sur ce qui mériterait de l’être et tyrannique contre ceux qui devraient avoir la parole, nous employons la plus mauvaise stratégie qui soit contre l’islamisme. A contrario, ceux qui se sont construits patiemment et savent se défendre implacablement lorsqu’il le faut, ont toutes les chances d’émerger  au milieu des décombres, pour être la force vive de demain.

mercredi 25 novembre 2015

Justice et civilisation


Le bombardier russe Su-24 abattu par deux F-16 turcs est un incident sérieux nous dit-on. Notre époque est bien celle de la perte de sens, de l’incapacité à comprendre la valeur des choses. Car cet événement n’est pas « sérieux », ni même grave, il est gravissime.

A-t-on vraiment compris ce qui se jouait ici ? A-t-on mesuré ce que nous sommes en train de perdre ?

Il ne s’agit pas d’un incident de guerre, d’une rivalité et d’une tension entre deux puissances. Il ne s’agit pas même d’un conflit d’intérêt géopolitique, déjà grave en soi.

Il s’agit de la survie de la notion de justice dans nos sociétés modernes, qui se targuent de l’incarner et sont de moins en moins légitimes à le faire. Avec ce qu’il vient de se passer, faute de corriger très rapidement l’erreur commise, notre légitimité à parler le langage du droit sera définitivement perdue.

vendredi 18 septembre 2015

Plaidoyer pour une force d’intervention Arabe et Israélienne qui détruira Daesh


Tout commence par une simple photo et un article de Samuel Forey, dans le Figaro du 9 septembre.


La photo d’un enfant mort sur une plage a beaucoup ému. Ici nous voyons une grand-mère veillant sur un bébé, et nous savons qu’elle est en deuil. La photo est moins spectaculaire, moins directement choquante. Mais précisément, la scène est d’autant plus atroce qu’elle est en apparence paisible.

L’existence de l’enfant repose toute entière sur les épaules d’une vieille femme, qui doit vaincre une tristesse infinie à l’âge où l’on devrait partir sereinement, avec le sentiment d’une transmission accomplie.

La vieille femme trouve encore la force de rassurer l’enfant, de lui donner la confiance dont il a besoin. Mais au même moment, elle sait que la maman de l’enfant, sa fille, est violée et battue sans répit. Telle et la réalité de Daesh, et nous aussi nous le savons, en toute conscience.

La vague des réfugiés qui arrivent aujourd’hui en Europe n’est pas seulement le prix à payer de notre irresponsabilité. Elle est la matérialisation de notre lâcheté, l’incarnation de notre incapacité à nous battre, dans la situation où il est impératif de le faire. Nous discutons des réfugiés, mais il n’est toujours pas question de bouger pour ceux qui sont restés là-bas, dans une situation bien pire.