Patriotisme : Amour de son pays et de ce qu’il
porte : son histoire, sa culture, ses valeurs, son art de vivre. Puis
reconnaissance de ce qu’il nous a apporté dans notre formation d’homme.
Nationalisme : Haine des autres, revendication agressive
de son identité et de sa culture pensées comme compétition et relations de
domination.
Universalisme : Atteinte de valeurs communes à
toute l’humanité.
Relativisme : Pensée que toutes les convictions
se valent. Prétend souvent être l’universalisme, du fait de son absence
d’attachement à une culture particulière, qui le fait lui ressembler. Il n’en est rien, toute valeur étant pour lui interchangeable,
contrairement au véritable universalisme. Masque une stratégie assez grossière
de prise de pouvoir, faisant taire tout patriotisme en l’accusant de
nationalisme, afin de rester le seul à avoir le droit de discourir. Ressemble
en cela au nationalisme, bien qu’il s’en prétende l’ennemi privilégié, dans la
mesure où l’un comme l’autre sont des stratégies d’accaparation du pouvoir.
Remplace simplement la préservation du pouvoir d’une nation agressive par la préservation
d’intérêts de caste.
Discernement : le patriotisme n’est en rien
opposé à l’universalisme. Le patriotisme, c’est la façon dont une culture
particulière est parvenue à atteindre des valeurs universelles, à travers son génie
propre. Ainsi nombre de ceux qui auraient dû montrer l’exemple depuis des années
en France ont redécouvert le 11 janvier 2015 que certains traits propres à la
culture française prenaient la défense de valeurs universelles. Ce qu’ils
croyaient n’être que l’histoire propre de leur pays était le chemin qu’ils
avaient pris enfants pour se constituer en hommes. Ayant passé les années
précédentes à cracher sur leur propre histoire, il reste à montrer que cette
redécouverte a quelque chose d’authentique, ce qui n’est en rien certain.