Nous y sommes : le groupe industriel
européen le plus florissant des 5 dernières années, exemplaire quant à sa
compétitivité économique et sa stratégie industrielle, se trouve en danger de
disparition ou de rachat par les USA. Comment un tel paradoxe est-il
possible ? Comment un tel découplage entre les résultats économiques
objectifs d’un groupe et sa situation de survie devient-il une réalité ?
Le scénario n’est malheureusement pas nouveau. Il traduit le fait que jamais
l’opposition entre l’économie réelle et les travers de plus en plus malsains de
la « mondialisation heureuse », n’a été aussi forte.