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lundi 21 novembre 2016

Le second tour des primaires LR pourrait encore réserver des surprises, en vue des présidentielles


Le scénario suivant du second tour des primaires est à considérer, en admettant qu'il reste une simple probabilité : évitons la cuistrerie des "experts" une fois de plus débordés par le scrutin d'hier, par manque patent de proximité avec les souffrances et les espoirs des français.

Des électeurs de gauche et du FN pourraient être tentés de peser fortement sur le scrutin en faveur de Juppé, pour des raisons bien entendu différentes, mais anticipant toutes deux un coup plus loin sur le chemin des présidentielles.


mardi 21 juillet 2015

Des dirigeants dévoyés



DSK est devenu le symbole de la dépravation de nos élites. Un peu facile cependant. On a fait de lui une espèce de bête du Gévaudan, c’est pourquoi sa traque ressemble à celle que mènent des villageois armés de fourches et de flambeaux allant mettre la bête à mort pour expurger leurs propres turpitudes. J’ai toujours été mal à l’aise avec ce type de chasse à l’homme, où l’imagerie du mal est beaucoup trop marquée pour être vraie.

Les véritables monstres prennent surtout la peine de ne pas en avoir l’apparence. Ils se font une profession de rajouter l’hypocrisie à l’ignominie. Ils sont assez habiles pour préserver toutes les formes légales et maîtrisent très bien toutes celles de la politesse feutrée. Le diable, c’est bien connu, s’habille en Prada, en Hugo Boss et en Ralph Lauren.

Les élites dépravées n’ont pas l’air d’un ogre atteint de priapisme aigu. Elle se donnent un air respectable, policé et raisonnable. Ce sont celles qui nous convainquent que leurs cumuls, leurs titres votés légalement mais de façon inique, leurs cooptations, sont choses naturelles, rationnelles et bonnes pour la collectivité.

Le diable n’est pas un monstre velu et dévoreur. C’est celui qui, sous un air policé et respectable, vous susurre qu’il n’y a pas d’alternative ni de débat, et qu’il faut vous ranger aux voies de la raison, qui comme par hasard se trouvent être les siennes.

lundi 20 juillet 2015

De l'ouverture aux autres et de ses contrefaçons



Il y a de cela une quarantaine d’années, une expression était souvent employée dans les média, les analyses politiques ou géo-stratégiques : « le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ». La disparition de cette expression dans le langage commun et dans celui des média est un révélateur de notre époque.

Par un extraordinaire renversement sémantique, toute manifestation d’indépendance, toute individualité, tout caractère saillant, est portraituré comme une fermeture aux autres, un refus du monde aplani et indistinct qui aime à se faire passer pour de l’ouverture.

L’acceptation des différences passe pourtant par leur affirmation forte : ce n’est que lorsque l’on laisse notre identité propre s’affirmer, que l’on peut être charmé par celle des autres. Non en noyant toutes les cultures dans une informe mélasse à laquelle on adjoint une étiquette d’ouverture, qui laisse au passage le libre champ aux féodalités et aux tribalismes les plus arriérés.


Il y a longtemps de cela, l’ouverture aux autres était un appel à l’indépendance d’esprit et à la liberté de ton. Sa version travestie d'aujourd’hui est quant à elle, un appel à la soumission. 

Orwell l’avait prévu : lorsque les mots se mettent à signifier le contraire de leur sens d’origine, cela doit nous faire prendre conscience que nous avons glissé dans le monde de la servitude.

dimanche 19 juillet 2015

De l'austérité


Les tenants des politiques d’austérité sont psychologiquement atteints de dépression. Ils s’enfoncent dans leur spirale de négativité, et y entraînent les autres. Confrontés à une situation de pénurie, ils répondent par une pénurie imposée plus grande encore, comme quelqu’un qui se complaît à broyer du noir. Pourtant la première réaction saine à la pénurie est de se construire et s’ouvrir de nouvelles possibilités : le seul remède à la pénurie, c’est la croissance.

L’austérité est un cercle vicieux évident : face à une pénurie de biens, l’on s’impose une pénurie de moyens, qui engendrera une pénurie de biens plus profonde encore, et ainsi ad infinitum…

Il y a toujours chez un pur financier quelque chose de sinistre, de nécrosé, d’impropre à la vie : les financiers jalousent ceux qui ont des projets et qui les entreprennent, leur seul domaine étant celui de la restriction. La seule version utile d'un financier est d'être un investisseur aidant l'entrepreneur, c'est à dire autre chose que sa seule fonction.

Leur frustration atteint des niveaux schizophréniques, lorsque ce sont les mêmes personnes qui prônent l’austérité sous des prétextes de rigueur et de raison, et se livrent à des orgies délirantes et irresponsables sur les marchés boursiers. Ils font penser à ces tartuffes empreints de puritanisme moral se livrant en cachette à toutes les perversions possibles qu’ils ne peuvent contenir, faute de s’être assouvis de façon saine.