Economie exsangue, système éducatif dévasté, pans entiers du territoire
livrés à des bandes imposant leur loi, lâcheté généralisée face aux caïds communautaristes
mais répression implacable contre ceux qui le font remarquer, justice et média
d’une partialité telle qu’elle finit par en être comique, servilité face à la
corruption financière de la Commission européenne, qui n’est plus seulement
incompétente sur le plan économique, mais devient - sans même prendre le soin de
s’en cacher - une usine d’enrichissement personnel aux mains de grands
malfaiteurs.
Mais qu’importe tout ceci. Puisqu’il est si facile d’orienter le vote en
laissant l’illusion du choix, d’appeler à la justice quand on est soi-même vautré
dans la corruption au centuple, de perpétuer le candidat voulu, celui de la
reconduite des privilèges, de l’usurpation intégrale du mérite par des coteries
aux petits calculs.