Donner sa vie. Se sacrifier. N’en tressons
pas plus de louanges : ceux qui ne pensent qu’à eux-mêmes nous jouent déjà
cette comédie. Pour faire oublier qui ils sont. Pour que le soleil du
combattant ne jette pas un contraste trop crû sur leur lâcheté.
Non. Ne pensons qu’à cet acte, au souvenir
de ceux qui l’ont accompli et pourquoi ils l’ont fait. A ceux qui nous disent
que la dignité de la vie doit être au-dessus de la vie elle-même. Dans des
circonstances où l’extrême bassesse se voit répondue par l’extrême noblesse.
Déjà des cerveaux malades font un
parallèle que seule leur petitesse leur a fait imaginer. Le sacrifice n’est pas
une valeur en soi nous disent-ils. Après tout les « djihadistes »
font aussi le sacrifice de leur vie et pensent mourir en combattant.
Les esprits faussés trouvent des raisons
là où leur seule lâcheté est présente. Ils ne voient pas cette évidence : seul celui qui a eu
le courage d’affronter la vie, sa vie durant, montre de la noblesse à affronter
la mort. Le sacrifice n’a de sens et de valeur que parce qu’il
provient d’hommes et de femmes qui se sont accrochés à la vie, ont eu la
ténacité et l’amour de la poursuivre, de tenir bon pour elle et pour les
autres. Ils ont affronté durant des années le dilemme entre la vie et la dignité
de la vie.
Le djihadiste ne donne pas sa vie, il la
jette. Comme ceux qui n’ont aucun courage, car il n’a jamais montré auparavant
qu’il savait tenir quoi que ce soit face à la vie. Face aux duretés de
l’existence, il a toujours fui, s’est toujours défaussé, a constamment triché.
Et se compose une attitude héroïque qui n’est que son ultime démission,
l’aboutissement de sa lâcheté face à la vie dont il n’a pas le courage de tenir
la tension. Tel est le visage de l’islamisme, qui ne doit pas être craint :
comment avoir peur de ce qui n’est composé que de faibles et de lâches ?
Le courage ultime vient de celui qui s’est
accroché autant qu’il le peut à la vie, durant toute sa vie. Et qui malgré son
histoire et pour cette histoire, choisit à ce moment de la donner. Pour
affirmer que la dignité de la vie surpasse la vie même. La mort de celui qui
représente cette dignité répond à la mort de celui qui n’en a aucune.
Colonel Arnaud Beltrame, vous rejoignez
dans la légende le Père Maximilien Kolbe, le roi Léonidas, Arie Wilner et les
légionnaires de Camerone. Vous êtes ce que l’humanité produit de plus noble.
En ce dimanche des Rameaux, un chevalier
chrétien est tombé. Il perpétue le souvenir de Celui qui a donné sa vie pour
tous les autres, qui a coupé son temps pour que le temps des hommes se
poursuive.
Il faut donc se réjouir. Comme la foule
l’acclamant par les rameaux, à son entrée dans Jérusalem. La mort l’attendait,
mais il n’y a rien d’étonnant à ce que cette dernière semaine de sa vie ait été
saluée par l’allégresse. Il est entré en vainqueur et sa mort ne fut en
rien une défaite, tout au contraire.
Car aujourd’hui Colonel Arnaud Beltrame, vous redonnez vie et
espoir. Vous défendez tout à la fois la vie et la dignité de la vie, dans une
tension que seuls les plus braves ont su affronter. Vous montrez qu’ils ne sont
rien et qu’ils ne valent rien : ils le savent et vivent déjà dans la
crainte. Aujourd’hui, grâce à vous, nous sommes vainqueurs.
RépondreSupprimerOui son sacrifice peut redonner vie et espoir ...et j'espère que mes amis chrétiens sauront se saisir de son exemple pour ne plus tendre à l'Islam la joue droite puis la gauche alternativement en espérant que le prochain gendarme chrétien entrera sur le site armé jusqu'aux dents et mettra fin à la vie au plus vite de ce ou ces misérables salauds.
Pardonnez la vision matérialiste d'un mécréant ami Marc :-)