Nadia Remadna, chef de file de la « Brigade des mères » à Sevran,
est menacée de mort depuis le mois de mars 2016, à travers des appels
téléphoniques très inquiétants.
Son fils a été agressé très violemment il y a quelques jours, nez brisé et
visage tuméfié, par des jeunes qui lui ont laissé le message : « Ta
mère n’est pas une bonne musulmane, elle va mourir …. »
Nadia Remadna mène depuis deux ans une lutte courageuse et intelligente à
la tête de la Brigade des mères :
ramener les jeunes tentés par le djihadisme vers leurs liens familiaux et
humains, les arracher à la drogue mortelle de l’islamisme.
Elle est aussi une femme de terrain dont les alertes et les messages ont
une valeur inestimable quant à la situation des banlieues gangrenées par
l’islamisme.
Il est difficile de parler après elle sur ce sujet : elle confirme ce
que tous craignaient, le cantonnement des jeunes musulmans dans le
communautarisme, la lâcheté et le clientélisme des élus locaux accentuant
gravement le déni des valeurs de la république, la loi des caïds jouant de
l’intimidation et plaçant des quartiers entiers sous coupe réglée.
L’agression de son fils il y a quelques jours dépasse le fait déjà inacceptable en soi. Cette agression est lourde de sens, son enjeu est énorme, ainsi que la chance qui nous est donnée, si nous savons la saisir.
Car nous avons ici une femme et sa famille musulmanes qui cette fois s’opposent aux musulmans
radicaux, qui cette fois leur
tiennent tête avec courage, qui cette
fois ne se taisent pas et affirment que le projet commun de la République
doit dépasser tous les communautarismes.
Et quelle aide leur apportons-nous ? Comment les pouvoirs publics ont-ils
pu laisser impunies des menaces gravissimes depuis le mois de mars 2016, jusqu’au
passage à l’acte violent il y a quelques jours ?
Lorsque des musulmans affirment leur attachement à la France, aux valeurs
de la République, qu’ils sont allés chercher l’indépendance et la liberté
existant encore dans notre pays, cette fois pas seulement en paroles mais en
actes, comment certains osent-ils encore parler « d’intégration », de
« vivre-ensemble » alors qu’ils restent dans une répugnante
passivité, au moment où il faudrait les soutenir de toutes nos forces.
Car « l’intégration » n’est pas affaire de bons sentiments, de
discours douçâtres et de la fausse paix qu’ouvre la lâcheté. Elle doit être
protection de ceux qui montrent l’exemple et action implacable contre ceux qui
les menacent.
Il faut inverser le sentiment de peur, avoir l’initiative, ne plus être en
seule position de défense, même solide. Depuis longtemps, les auteurs des
menaces contre Nadia Remadna auraient dû être repérés, traqués sans merci,
terrorisés, voire liquidés pour l’exemple.
Des précédents inconcevables existent, tel celui de la famille Godefroy,
harcelée à Roubaix par des petits caïds de quartier. La seule réponse des
pouvoirs publics fut d’aider au relogement de la famille harcelée !
C’est-à-dire donner l’exemple de la capitulation et de la lâcheté de la république
face à ceux qui veulent faire leur loi. Le tout assorti d'accusations contre le père de
famille à qui l’on reprochait de faire trop de vagues, quand il ne faisait que
demander qu'un minimum élémentaire de vie commune soit respecté.
Car la lâcheté colle maintenant aux socialistes comme la peau à la chair,
sauf bien entendu lorsqu’il s’agit de réprimer les victimes ou ceux qui conservent
les formes du respect.
Sans doute, le calcul électoraliste rentre-t-il en compte. Mais puisque celui-ci
est le seul argument qu’ils entendent, les socialistes se doutent-ils qu’il
leur serait profitable électoralement de faire preuve pour une fois de fermeté,
et pas seulement en paroles et coups de menton qui ne trompent plus
personne ?
Il est largement temps de réprimer physiquement le salafisme et les
salafistes, de leur casser la figure au sens propre, de les entretenir dans une
terreur permanente inversant celle des caïds de Roubaix, les assurant que s’ils
tentent des représailles, la prochaine vague sera immédiate et trois fois plus
forte, allant jusqu’à la liquidation pure et simple de certains d’entre eux.
Le symbole et le message adressés en défendant Nadia Remadna serait trois
fois puissant. Il inverserait enfin la chaîne de la peur, en terrorisant les
caïds sur lesquels nous reprendrions l’initiative. Il montrerait la voie à la
communauté musulmane française, donnant l’exemple d’une intégration sociale
dépassant les bons sentiments et cessant de fuir ses responsabilités sous de
faux prétextes. Et il affirmerait enfin qu’il n’y a aucune loi territoriale en France
autre que celle de la République.
Que les socialistes le fassent par la bassesse électoraliste à laquelle ils
nous ont accoutumés, mais qu’au moins ils le fassent.
Les lois sont là, mais elles ne sont pas appliquées par peur, négligence, lâcheté ou opportunisme électoral, laissant croire à un multiculturalisme destructeur, dé-constructeur de la Nation qui perd son identité culturelle et sociale. Il en va de la survie de nos peuples en Occident.
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