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dimanche 17 mai 2015

Nouvelle Réforme de l'Education nationale





Le retour à la méthode syllabique pour l’apprentissage de la lecture sera désormais obligatoire. De véritables scientifiques et non de pseudo-pédagogues ont tranché depuis longtemps sur ce sujet : https://www.youtube.com/watch?v=u9b0BRiV

Les mathématiques seront à nouveau enseignées comme la maîtrise de concepts, non comme une série de « recettes de cuisine » à appliquer sans compréhension. La portée de généralité d’un théorème sera à nouveau expliquée, distinguée d’une série de cas particuliers.

Le programme « la main à la pâte » de Georges Charpak sera réactivé pour l’ensemble des sciences expérimentales, et étendu à la totalité des collèges.

L’histoire de France enseignera à nouveau les grandes étapes de constitution de la nation. Les origines gauloises, judéo-chrétiennes, grecques et romaines de la France seront rappelées et réaffirmées. Il sera également montré comment la connaissance de ces quatre origines est indispensable à la compréhension du patrimoine artistique, littéraire et philosophique de la France.


L’apprentissage du Latin et du Grec seront à ce titre des enseignements à part entière de l’éducation nationale.

Il n’existe aucune « dimension arabe-orientale de la France ». Les cultures arabes et islamiques seront étudiées en cours d’histoire, non comme une partie de la France mais comme une civilisation autre que la nôtre. Les accomplissements positifs de ces cultures (arts, mathématiques, philosophie) seront enseignés, ainsi que les échanges auxquels elles ont donné lieu avec la nôtre. Ceci valorisera bien plus les élèves français musulmans qui souhaitent comprendre une partie de leurs origines dans ce qu’elles ont produit de meilleur il y a plusieurs siècles, qu’une soumission à ce qu’elles produisent de pire actuellement (intégrisme, arriération, déni des libertés, violence, loi des caïds et des gangs), qui les encourage à reproduire leurs méfaits au lieu de s’élever.

En instruction civique, le détail de fonctionnement des bureaucraties européennes ou d’entités économiques changeant constamment cessera d’être enseigné : seules leurs grandes missions seront mentionnées.

Les fondamentaux de la constitution d’une République seront à nouveau enseignés :
-          Souveraineté de la nation
-          Séparation des trois pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire
-          Laïcité
-          Liberté d’expression et liberté de la presse
-          Droit de constituer des associations

Il sera également fait remarquer qu’il n’est pas possible de comprendre le fonctionnement des entités européennes ni de se livrer à leur critique démocratique sans la connaissance de ces fondamentaux, et qu’il convient donc de les apprendre préalablement au fonctionnement de toute autre institution.

Au début de chaque journée scolaire, une cérémonie de 15 minutes aura lieu dans la cour de l’école, consistant en :
-          Lever du drapeau français
-          Chant de « La Marseillaise » obligatoire pour tous les élèves
-          Serment d’attachement et de fidélité à la nation française
-          Serment de respect des fondamentaux de la république française (voir plus haut)

Lors de la cérémonie de début de journée, les élèves devront proclamer que les fondamentaux de la république française sont inaliénables et qu’ils s’engagent à les respecter en tant que Français. Ils devront également proclamer que le respect des lois de la république française prime sur toute autre loi, notamment sur toute loi de leur religion s’ils en pratiquent une.

Le port d’un uniforme fourni par l’éducation nationale est obligatoire au sein de l’établissement scolaire. Aucune dérogation ou adjonction vestimentaire ne sera acceptée vis-à-vis de cet uniforme, qui ne sera différencié que pour garçons et filles, et pour les saisons de l’année.

Une présence militaire sera assurée au sein des établissements scolaires, afin de surveiller les cours de récréation ainsi que les enseignements en classe, en assistance aux maîtres et professeurs. Les militaires seront au nombre de deux par salle de classe. Ils n’interviendront qu’en cas de manquement à la discipline et sur demande du maître ou du professeur.

Aucune forme de délinquance ou de violence ne sera tolérée au sein de l’établissement. La majorité pénale sera abaissée à l’âge de 10 ans en France, certains quartiers voyant des enfants de cet âge déjà capables d’actes de délinquance et de violence graves. Ceux qui estiment que la fixation à un âge aussi bas que 10 ans est exagérée peuvent vérifier qu’actuellement en Grande-Bretagne, un enfant de cet âge peut être mis en prison. Les actes de violence seront immédiatement réprimés par les forces militaires au sein de l’établissement.

Les actes graves de délinquance ou de violence conduiront au placement de l’élève qui s’en est rendu coupable dans un centre éducatif fermé, entièrement sous administration et enseignement militaire, voire à des sanctions pénales plus importantes en fonction du délit. Il sera rappelé que la majorité pénale ayant été abaissée à l’âge de 10 ans, des peines d’incarcération pourront être prononcées à partir de cet âge.

Le bureau du directeur d’établissement sera gardé par cinq militaires. Les parents ayant eu l’habitude dans les années précédentes de se croire tout permis et de crier sur le directeur ou de le menacer pour toute contrariété à l’encontre de leur progéniture (mauvaise note, sanction parfaitement légitime, …) seront immédiatement recadrés par les militaires présents. Il leur sera rappelé qu’ils sont en France, que les règles de la discipline doivent être respectées, et devront présenter leurs excuses au directeur d’établissement, sous peine de sanction pénale en cas de non exécution. Il en sera de même de toute attitude insultante ou menace vis-à-vis des maîtres et professeurs.

 L’instruction dispensée par les maîtres et professeurs est obligatoire, l’élève n’ayant pas à choisir « à la carte » les enseignements qu’il souhaite suivre pour toute raison personnelle (paresse, conviction religieuse ou politique, etc.). Toute attitude d’insolence ou d’indiscipline vis-à-vis de cette règle sera immédiatement sanctionnée, y compris par l’emploi de la force militaire présente en classe. L’élève devra présenter ses excuses en cas de manquement, réaffirmer son attachement à la France et à la discipline de l’école, et réciter l’enseignement qu’il avait refusé d’apprendre afin de montrer qu’il admet son devoir.

Ces dispositions sont applicables dès le 19 mai 2015, dans une France revivifiée.

3 commentaires:

  1. Ah, je me disais aussi...Je m'étais assoupi un moment cet après-midi et j'ai rêvé. Ou peut-être pas, finalement....

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  2. heu ... un peu trop de militaires, peut-être ?

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    1. Un ami avisé m'a fait justement remarquer que la fonction du militaire ne pouvait être celle d'une super-milice, le maintien de l'ordre et le combat pour la vie étant deux métiers très différents, qu'il est dangereux de confondre. J'en suis entièrement d'accord, et mon texte devrait être modifié dans ce sens. En revanche je reste persuadé de la nécessité d'un retour très intransigeant à l'autorité : nous sommes allés si loin dans l'acceptation de n'importe quelle marque d'insolence, de non respect, voire de violence pure et simple auprès des professeurs, qu'un retour à la normale ne peut plus passer que par une réaffirmation drastique de l'autorité.

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