Conviction :
Je suis ministre de l’éducation nationale, et je conçois une réforme remplaçant la fin de journée scolaire par des activités éducatives, rythme conseillé par des pédagogues et chronobiologistes. J’ai posé une action aux nobles desseins, et mon nom sera inscrit pour cela dans l’histoire de l’éducation nationale.
Responsabilité :
Je comprends que se libérer à 16h ou payer une nounou est déjà difficile pour la très grande majorité des gens, et que le faire à 15h est proche de l’insurmontable. Mais pour cela il faut s’intéresser à la vie quotidienne des hommes. Que les pédagogues et chronobiologistes sont auto-proclamés et qu’ils appartiennent à un petit cénacle théoricien tournant en boucle fermé depuis des années, imbibé d’idéologie du PS et non de remontées du terrain. Je comprends qu’il n’est pas opportun de promouvoir une réforme qui coûtera plusieurs centaines de millions d’euros dans un contexte de déficit budgétaire déjà élevé de mon pays, surtout lorsque je n’ai rien prévu du circuit de financement par les communes, dont beaucoup ne peuvent se le permettre.